A propos

J’ai suivi un parcours de formation classique en obtenant un master en logopédie à l’UCLouvain en 2020. J’ai commencé par travailler en tant que logopède uniquement mais mon besoin d’être avec les animaux et mon envie de travailler au grand air n’ont cessé de m’appeler. Après un épuisement professionnel il y a 2 ans, j’ai décidé de prendre un tournant dans ma vie et de travailler à mi-temps avec les animaux. J’ai suivi et je suis encore de nombreuses formations, étant convaincue par l’EBP et les démarches scientifiques.  

J’ai poursuivi mon parcours professionnel en proposant des séances de médiation animale. Au fur et à mesure, j’ai voulu intégrer une dimension de bien-être également pour les animaux, mon premier cheval, Max, a été le dernier déclencheur qu’il me fallait pour entreprendre une formation de comportementaliste équin.  

En effet, Max a été l’aboutissement d’un rêve d’enfance, être gardienne de mon propre cheval. Ce rêve a pris forme début 2023, j’allais voir un autre cheval lorsque j’ai croisé le regard de Max, tout a été comme une évidence dès ce moment-là. Il avait 1 an et demi, était très maigre, vivait seul au boxe, semblait assez éteint. Mais ses yeux m’ont attiré et en quelques jours il était avec moi. Les débuts ont été très difficiles, il était en mauvaise santé, était étalon donc vivait sans compagnon le temps qu’il soit castré. Lourd de ses frustrations et de ses blessures passées, Max a commencé à arracher la longe afin de fuir les moindres sources de frustration. J’ai essayé alors d’enrichir son milieu de vie, de changer son alimentation, faire venir plusieurs professionnels mais rien n’y faisait, il continuait à se laisser submerger par sa frustration et ses émotions. J’ai donc décidé d’entamer la formation de comportementaliste équin chez Humanimalis pour tenter de trouver des solutions et m’entourer de professionnels. Beaucoup de réflexions et de mise en place ont fini par m’apporter des pistes et certaines réponses. Les choses se mettent en place petit à petit et notre relation est de plus en plus belle et saine chaque jour ! 

Ce que je retiens et ce que je souhaite transmettre :  

1. Max a été diagnostiqué de plusieurs douleurs par des professionnels de la santé (il est porteur notamment du gène de la PSSM). Ceci appuie que tous les bilans comportementaux doivent commencer par une analyse vétérinaire afin de faire le point sur les douleurs éventuelles. 
2. Notre cheval est notre miroir, je ne contrôlais pas toujours mes émotions en sa présence et dès qu’il le sentait, il m’arrachait la longe. Il n’avait pas envie d’être responsable de mes émotions, ayant déjà du mal à gérer les siennes. D’où l’importance de faire un travail sur nous en tant qu’humain pour embellir notre relation avec notre animal. 
3. L’utilisation de méthodes douces d’apprentissage met du temps pour avoir des effets mais finit par se montrer tellement efficace !